Vous hésitez entre le microshading et le microblading ? Ces deux méthodes de maquillage semi-permanent pour les sourcils sont souvent confondues, pourtant elles reposent sur des techniques bien distinctes. L’une imite un effet de poils, l’autre une ombre douce, presque comme si un pinceau avait effleuré la peau. Comprendre ce qui distingue réellement ces deux procédés peut vous éviter une déception esthétique ou des complications cutanées. Dans ce guide complet, nous allons explorer leurs différences, les types de peaux adaptés, les résultats obtenus, ainsi que les soins nécessaires après chaque intervention. L’objectif est clair : vous fournir toutes les clés pour prendre la meilleure décision selon votre visage, votre peau, et vos envies.
Quelle est la technique utilisée pour le microshading ?
Le microshading est une technique de maquillage semi-permanent qui consiste à créer un effet d’ombrage sur les sourcils, à l’aide de petits points pigmentés déposés dans la peau avec une aiguille très fine. Contrairement au microblading, qui reproduit un effet « poil à poil », le microshading imite l’application d’un fard à sourcils pour un rendu plus doux et diffus. Les spécialistes utilisent souvent une machine électrique semblable à celle des tatoueurs, ou bien un stylet manuel, selon le type de peau et le résultat souhaité. Cette approche est particulièrement appréciée des personnes ayant des sourcils clairsemés, ou encore celles qui cherchent un look plus maquillé sans devoir redessiner leurs sourcils chaque matin.
Le résultat final donne l’impression d’avoir appliqué du maquillage poudreux, ce qui le rend très naturel lorsqu’il est bien réalisé. Pour celles et ceux qui ont une peau grasse ou réactive, le microshading offre une meilleure tenue dans le temps que le microblading. Vous pouvez dès maintenant prendre rendez-vous auprès d’un centre spécialisé pour tester cette méthode. L’intervention dure généralement entre 1h30 et 2h, incluant un temps de préparation et de dessin préalable pour adapter la forme à votre visage. Le pigment utilisé est choisi en fonction de votre carnation et de la couleur naturelle de vos poils pour un rendu le plus homogène possible. Enfin, le microshading sans douleur est une promesse de plus en plus tenue grâce aux crèmes anesthésiantes appliquées avant le début de la séance, réduisant nettement l’inconfort pendant la pigmentation.
Pourquoi choisir le microshading plutôt que le microblading ?
La principale différence entre ces deux méthodes tient au rendu visuel et à leur adaptation selon le type de peau. Le microshading est conseillé pour les peaux sensibles, grasses ou sujettes à l’acné. Là où le microblading peut s’effacer rapidement ou devenir flou, le microshading reste plus stable, car il pénètre la peau de manière plus régulière grâce à l’ombrage par pointillé. Certaines personnes choisissent cette technique parce qu’elles veulent éviter un effet trop marqué ou trop artificiel. Le microblading, qui consiste à tracer des traits fins simulant des poils, peut parfois paraître trop « parfait » ou trop structuré, ce qui ne convient pas à tout le monde. Un autre aspect essentiel est la durée de tenue. En moyenne, le microshading tient entre 12 à 18 mois, avec une retouche possible au bout de quelques semaines pour parfaire les zones moins pigmentées. Ce procédé attire particulièrement celles qui veulent une solution durable, mais réversible. Pour les personnes ayant des antécédents de réactions allergiques ou de contre-indications médicales, il est toujours recommandé de consulter un professionnel avant toute intervention. Toutefois, cette méthode reste douce et mieux tolérée que le microblading dans de nombreux cas.
Quels types de sourcils sont les plus adaptés au microshading ?
Tout le monde ne présente pas le même type de sourcils ni la même texture de peau. Le microshading convient particulièrement aux personnes ayant :
Sourcils clairsemés ou inégaux
Les individus dont les sourcils présentent des manques, qu’ils soient d’origine génétique, liés à une épilation excessive ou à un stress hormonal, trouvent dans le microshading une solution durable. Cette technique comble les espaces vides tout en respectant la forme naturelle.
Peaux sensibles, grasses ou réactives
Les peaux sensibles ne réagissent pas toujours bien au microblading, car celui-ci implique une incision dans la peau plus profonde. Le microshading, lui, repose sur une méthode moins agressive qui évite souvent rougeurs et gonflements prolongés. C’est pourquoi de nombreuses personnes préfèrent le microshading pour peau sensible afin d’éviter des désagréments post-séance. Autre point : les personnes souhaitant un effet maquillé au quotidien, notamment celles habituées à dessiner leurs sourcils chaque matin, seront séduites par le fini poudré du microshading. Il apporte structure et intensité sans effet « dessiné au crayon », souvent trop rigide.
Combien coûte une séance de microshading ?
Le prix d’une séance de microshading varie en fonction de plusieurs critères : localisation du salon, expérience de l’esthéticienne, qualité des pigments utilisés, et services inclus (dessin préalable, retouche, conseils personnalisés, etc.). En moyenne, il faut compter entre 250 € et 400 € pour une première séance complète. Certaines offres incluent une retouche obligatoire comprise dans le tarif, généralement effectuée entre 4 et 6 semaines après la première application. Elle permet d’unifier le résultat et d’ajuster certaines zones où la pigmentation aurait légèrement diminué. À noter que ce prix peut varier selon les tendances régionales. Dans les grandes villes comme Paris ou Lyon, les prix peuvent grimper jusqu’à 600 €, tandis que dans les zones moins densément peuplées, ils peuvent descendre à 200 €. Voici quelques éléments qui influencent le tarif :
- niveau d’expertise de l’esthéticienne
- produits utilisés
- retouches incluses ou non
- qualité du matériel
- hygiène du salon
Certaines clientes cherchent également des offres pour microshading pas cher, mais il est essentiel de privilégier la sécurité et l’hygiène. Une séance mal réalisée peut engendrer des pigments qui virent, des formes irrégulières, ou pire, des infections. Privilégier un institut reconnu avec de bons avis est donc crucial.
Comment se déroule la cicatrisation et l’entretien après microshading ?
La phase de cicatrisation après microshading est cruciale pour garantir un résultat esthétique optimal et durable. Les premiers jours suivant la séance, les sourcils peuvent paraître plus foncés que prévu, avec parfois une légère rougeur ou des croûtes superficielles. C’est tout à fait normal. Durant cette phase, il est impératif d’éviter :
- l’exposition directe au soleil
- le maquillage sur la zone traitée
- les soins exfoliants ou abrasifs
- le sauna et le hammam
La routine d’entretien inclut l’application d’une crème cicatrisante adaptée (souvent conseillée par le praticien) et un nettoyage doux quotidien à l’aide d’un coton humide. Environ 7 à 10 jours sont nécessaires pour une première phase de cicatrisation, mais le pigment ne prend sa teinte finale qu’au bout de 3 à 4 semaines. À plus long terme, il est conseillé d’effectuer une retouche annuelle afin de raviver la couleur. Cette étape permet de compenser la perte naturelle de pigmentation, notamment chez les peaux qui régénèrent rapidement.
Notre regard sur ces deux techniques
Le microshading séduit par son rendu doux et naturel, idéal pour celles et ceux qui veulent structurer leurs sourcils sans effet trop marqué. Face au microblading plus graphique, il propose une alternative tout en finesse, particulièrement adaptée aux peaux sensibles ou grasses.
Résumé des points importants
- Microshading = effet poudré doux
- Technique adaptée aux peaux sensibles et grasses
- Rendu plus stable que le microblading
- Durée moyenne : 12 à 18 mois
- Tarif entre 250 € et 400 €
- Phase de cicatrisation légère
- Retouche après 1 mois conseillée
- Look maquillé sans effort quotidien